Le macronisme en fin de course abîme la France et plonge les citoyens, de l’Hexagone aux Outre-mer, dans un profond désenchantement.
En reconduisant Sébastien Lecornu, le Président de la République s’enferme dans son propre univers et crée ses propres codes politiques. Il faut se l’avouer : Emmanuel Macron a une lecture très particulière de l’esprit de la Constitution.
Alors que la situation budgétaire et financière du pays est particulièrement préoccupante, nous tendons la main et formulons des propositions de fond et de forme. Le Président répond par une mascarade.
Le pays tout entier attendait un changement, une rupture. Il lui est imposé, avec brutalité, une continuité provocante et insultante. Le Président Macron semble jouer non seulement avec le temps, mais aussi avec les nerfs de la population et de la représentation nationale — prenant ainsi le risque de renforcer davantage le Rassemblement national.
Alors que l’urgence commande d’agir, le Chef de l’État choisit de faire perdre du temps à la France, avec la volonté inavouée de parvenir, après la loi spéciale, à un budget « Bayrou » adopté par ordonnances, comme le lui permet l’arsenal législatif et constitutionnel.
Ainsi, il parviendrait à ses fins : préserver les intérêts de ses amis multimilliardaires et faire reposer l’effort de redressement exclusivement sur les retraités, les salariés et la classe moyenne.
Telle est l’analyse du groupe Socialistes et apparentés, plus que jamais engagé dans une opposition responsable et vigilante.
Notre mission demeure claire : défendre les intérêts du plus grand nombre, avec pour boussole l’équité fiscale et la justice sociale.
Nous attendons désormais la déclaration de politique générale du Premier ministre, dont le contenu seul déterminera nos positions futures.