Grâce à une puissante mobilisation des députés ultramarins et à la force de leur engagement pour défendre nos
territoires, le budget des Outre-mer pour 2024 a été puissamment modifié hier soir en commission des finances
de l’Assemblée nationale. Ce sont ainsi près de 736 millions d’euros supplémentaires votés par l’adoption
d’amendements du groupe Socialistes et apparentés.
Pleinement mobilisé lors de cet examen, le Député Califer est en ce sens parvenu à faire adopter 7 amendements
visant notamment :
- à renforcer les moyens en faveur de la politique de continuité territoriale et à compenser le phénomène de
double insularité qui caractérise la Guadeloupe. - à augmenter les budgets des observatoires des prix, des marges et des revenus, outils majeurs dans la
lutte contre la vie chère. - à accroitre les crédits budgétaires dévolus à l’insertion économique et coopération régionales des Outremer
afin de mener de véritables actions de coopération dans leur environnement régional et financer des
projets favorisant le développement économique et social. - à renforcer l’aide au fret.
- Et enfin à augmenter de 50 millions d’euros les crédits du plan chlordécone pour accélérer les actions de
sensibilisation et de dépistage, la dépollution des eaux et des sols ainsi que l’adaptation des activités
économiques à cette pollution massive.
Si le Député ne se fait aucune illusion sur le devenir de ces dispositions nouvelles compte tenu du déclenchement
prévisible du 49-3 sur ce texte qui fera passer aux oubliettes ces avancées majeures, il est en mesure d’affirmer
que, loin des apparences affichées par le Gouvernement, ce budget des outre-mer pour 2024 n’est manifestement
pas à la hauteur des défis auxquels nos territoires sont confrontés. Ne serait-ce que pour les crédits consacrés à
l’aménagement du territoire, le Député regrette profondément leur diminution malgré l’exposition de nos territoires
aux risques naturels majeurs et le récent passage des tempête Philippe et Tammy.
En tout état de cause, ces belles victoires démontrent, selon le Député, que l’union des parlementaires ultramarins
demeure et constitue une véritable force sur laquelle le Ministre devrait s’appuyer pour obtenir, à l’avenir, des
arbitrages budgétaires plus favorables pour les Outre-mer.