Le Député CALIFER exprime sa profonde indignation suite à l’examen de la proposition de loi du Sénat visant à indemniser les victimes du chlordécone, qui a finalement conduit à son retrait.
Ce retrait fait suite à l’adoption en séance d’un amendement de la rapporteure, soutenue par le Gouvernement Macroniste et ses alliés de droite, vidant l’article premier du texte de sa substance. Cet amendement a supprimé la reconnaissance du préjudice moral et du préjudice d’anxiété, et affaibli la formulation de la responsabilité exclusive de l’État dans le scandale du chlordécone.
Selon le Député CALIFER, cette manœuvre constitue une tentative manifeste de dilution de la responsabilité de l’État, pourtant pleinement reconnue par l’Assemblée nationale dans le cadre de sa propre proposition de loi adoptée en février 2024.
Le Député CALIFER salue la décision courageuse de son collègue le Sénateur Dominique THEOPHILE, qui, refusant d’être instrumentalisé, a retiré son texte, estimant à juste titre qu’il ne correspondait plus aux attentes légitimes des victimes de ce désastre humain, sanitaire et économique.
Ce nouvel épisode révèle, une fois de plus, la fourbe de la majorité présidentielle et leurs alliés de droite, qui derrière un simulacre d’ouverture, œuvre à affaiblir la portée politique, symbolique et juridique de la réparation fortement attendue et déjà adoptée par la proposition de loi du Député CALIFER.
Le Député CALIFER appelle à une mobilisation collective et solidaire des parlementaires ultramarins afin d’obtenir une réparation pleine et entière.
Le Député CALIFER attend désormais que sa proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, soit inscrite à l’ordre du jour du Sénat.
La reconnaissance sans condition de la responsabilité de l’État et la réparation intégrale des préjudices subis sont des impératifs de justice face à tant de souffrance et d’attente immense des populations antillaises. Plus que jamais, le combat continue.